Interview du Musher Christian
- Alors, Christian, ton séjour en Tchéquie… ?
- C’était super, la neige, les paysages, les tempêtes de neige !
- Lors de la course internationale, as-tu dormi sur ton traîneau comme prévu ?
- Il faisait tout de même trop froid et j’ai dormi dans la caravane, car – 25°C, ça faisait un peu frais ! Arnaud et Jean-Claude ont dormi deux nuits sous la tente, puis en dortoir.
- Avais-tu du matériel ?
- Pour la course, j’ai été obligé d’emporter un minimum de 42 kilos, traîneau compris, le kit de survie pour moi, les harnais et la ligne de trait de rechange, plus fine et plus légère, la nourriture des chiens et la mienne, des habits de rechange, des piquets en alu qui étaient moins lourds de cinq kilos par rapport à ceux que j’utilise par ailleurs…
- Comment s’est passée la course ?
- En fait, tout allait bien lorsqu’on courrait, mais au ravitaillement où on nous proposait du thé chaud, j’ai eu un problème de meute. En effet, Toïse a eu ses chaleurs, et mon Ulak n’a pas arrêté de vouloir la grimper ! C’était la galère !
- As-tu fait des photos ?
- Oui, on a eu un reportage d’une demi-page en France sur le journal, on est même sur un site internet pour toute l’année 2006 et chaque concurrent a reçu le DVD officiel de la course.
- Racontes-nous encore !
- En fait, j’ai abandonné avant le bivouac du deuxième jour, après 110 kilomètres, car il y a eu une tempête de neige. Le vent seul arrivait à déplacer le traîneau. Mais je me suis réconforté avec la ... à 0, 87 € le demi… litre, et puis j’ai mangé et bu pour 39 € la semaine. Vacances pas chères, un peu fraîches, mais nous y étions, seulement à quatre français, avec une super ambiance Western en journée et le soir. Ils parlaient presque tous l’Allemand. Ils respectent bien les mushers, demandent s’ils peuvent regarder les chiens et aussi s’ils peuvent les photographier ! En France, chez nous, les gens ne demandent rien et il faut surveiller qu’ils ne partent pas avec nos chiens sous les bras.