Mes vacances de Noël - nouvel an avec mon maître.
Ils m’ont réveillé une heure après eux, à 5 heures, le 22 décembre. J’avais un petit creux. Je leur ai mendié une tartine de pain de campagne et de la baguette à la patte à tartiner. C’est Michou qui a cédé, comme chaque matin. Ouais, il paraît qu’il a du chpek, alors il a dit que je ne devais pas être privé puisque lui ne l’est pas. Le régime, c’est pour les fous. De toute façon, quand on est malade, on est vite moins gras. Enfin, parenthèse fermée. Puis, le patron m’a fait un bon lit dans le coffre. Pour ça, il est bien sympa. Deux couvertures pliées en 4, l’une sur l’autre pour protéger mes articulations. Il m’a donné quelques croquettes pour que mon voyage se passe mieux. Parce que tu sais, j’ai souvent faim quand on roule, et les gosses qui mangent juste à côté de moi, ça tente le fignolage de mes coussinets. On a mangé au Buffalo Grill à midi, le serveur était sympa, il a voulu que je mange à table, Michou a dit que l’addition l’était aussi. Enfin, j’ai dormi, comme dab, et le voyage s’est bien passé. Ils m’ont amené à la mer, c’est pas sympa ça ! Puis à la neige dans les Pyrénées. Il a fait super beau, ciel bleu, tout le long des vacances. Ah, moun païs ! Pour les fêtes, ils étaient fatigués. Un coup blanc, mal de tête, un coup jaune, mal au foie, un coup rouge, il faisait froid, un coup vert, pour les factures et le premier soir, ils étaient tous noirs. Tu aurai vu leurs yeux pétillants devant le sapin. On aurai cru qu’ils avaient vu le Père Noël !